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Trouves ton chemin de vie

Le chemin de vie, ou Dharma en Sanskrit, est un pilier du bien-être psychologique selon l'Ayurveda. Bondir de son lit pour faire ce qu'on aime : c'est cela la sensation de satisfaction.


Identifier son dharma et orienter son existence en conséquence est en fait un pré-requis pour vivre dans la satisfaction, se développer et être en harmonie avec les autres. Que l'on y croit ou non, les Vedas (textes sacrés) nous apprennent que nous sommes ici, dans cette vie matérialisée par un corps physique, pour vivre une énième expérience qui nous rapproche toujours plus de la plénitude. Il peut s'agir de notre métier, ou d'activités "extra scolaires" comme j'aime les appeler! Cela implique de se connaître soi-même et c'est là que ça se complique.

Il y a ceux/celles qui ont une vocation depuis toujours...et les autres. En vérité je voulais être "star" mais j'ai abandonné cette humble ambition lorsque la Star Academy a pris fin, par acquis de conscience.

Se sentir comme déconnecté(e), de ses études, son métier, son style de vie : rien de plus normal et que de portes ouvertes vers l'accomplissement de soi. On sait ce qu'on ne veut pas. Après avoir pris divers tournants professionnels qui se sont soldés par une aversion du monde de l'entreprise voir de moi-même, j'ai compris que j'avais accumulé pas mal de connaissances. En fait, ces "échecs" qui n'en sont pas m'ont permis d'arriver, à force de réflexion (qui ont aussi inclus un nombre d'heures indécent de scrolling sur Instagram), à mon dharma : l'Ayurveda. Raison de vivre? Mission de vie ? Cela dépend de chacun. Moi je voulais aider les autres, d'autres veulent une carrière. Peu-im-porte! L'essentiel est de se réaliser. Lorsqu'on aime ce que l'on fait, on est plus satisfait et cet enthousiasme est contagieux. On fait du bien autour de soi, tout naturellement. Alors si vous souhaitez vous lancer dans les mini reportages sur les pangolins, allez-y à corps perdu (personne ne jugera).

[...] Le Dharma est le point de départ d'une paix durable et de la prospérité. Dharma est donc un nom, dont une action découle. [...] mener une vie dharmique alimente l'individu et la société. Mahesh Prabhu, Essentials of vedic wisdom for blissfull living, p.53

Voici comment tirer parti de ce parcours en zig-zag

N'écoutez pas trop les autres

Ils peuvent avoir tendance à insister sur les risques plutôt que les bénéfices lorsqu'une idée / projet vous vient à l'esprit. Mettez sur papier vos compétences pour y arriver, vos ressources mentales, physiques et matérielles, et rattraper vos lacunes si besoin. Attention, il ne faut pas non plus foncer sans plan B. Ayez en tête un backup plan. Prenez le temps nécessaire et formulez les bénéfices et risques sur papier. Et n'en dîtes pas trop pour éviter les interférences avec les commentaires pessimistes des autres si besoin.


Ne pas considérer ses expériences peu concluantes comme des échecs

En fait, il est fort à parier que vous ayez appris beaucoup de choses et cumulé des compétences. Alors on fait taire cette culpabilité qui n'a pas lieu d'être et on se rappelle notamment qu'à 18 ans, on ne sait pas ce que le monde a à nous offrir, ou les mauvaises surprises qu' il nous réserve. Pour ma part, à la sortie du lycée, je n'étais pas prête. Et surtout, nos centres d'intérêts changent et c'est cela qui est beau! Quand j'y repense, je crois que je gère mieux le stress d'un entretien d'embauche façon Koh Lanta que mon dénuement devant ce foutu APB. Par exemple, je m'en suis voulue d'avoir fait des études de management "pour rien". Mais finalement, tout ce baratin à base d'anglicismes et d'élitisme mal placé prend enfin tout son sens à l'heure de me lancer comme autoentrepreneuse.


S'entourer de personnes bienveillantes

Ces personnes qui vous veulent du bien et sans condition(s). Qui sont aussi enthousiasmées que vous. Alors on met les rabats-joies tout au fond du placard et on envoie un Whatsapp à cette personne qui peut nous aider dans notre projet. On a "tous un pote dans la com'" il paraît. Mes amis m'aident beaucoup en ce qui concerne la partie médias de mon projet, donc ne pas hésiter à solliciter des personnes qui auraient des compétences complémentaires. Trouver les personnes qui seront prêtes à s'adonner au nasya* tous les matins pendant trois semaines par exemple.


Trouver une alternative

Mon acolyte Samia me glisse à l'oreille qu'il arrive que ce ne soit jamais le "bon moment". Se créer des excuses pour rester lové dans sa zone de confort : on l'a tous fait. La peur : cette émotion viscérale grâce à laquelle les êtres-vivants sont toujours là, mais qui peut parfois nous freiner inutilement. Alors vous me direz que se lancer dans la traversée de la cordillère des Andes avec deux prothèses de hanches semble une fausse bonne idée à titre d'exemple. Nous pouvons être limités par des éléments sur lesquels nous n'avons pas le contrôle. Je repense alors à ce pauvre Dwayne dans Little Miss Sunshine. Il faut alors trouver une activité certes différente, mais relativement semblable. Quand on passe un super moment, on est dans le présent. Prendre du temps pour soi, pour être bien là, avec les autres, et pas la tête dans son ICalendar. Vous me suivez?

*Nasya : traitement ayurvédique qui consiste à injecter une huile médicinales dans ses narines

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